J’suis la fontaine Jules Cantini,
Place Castellane a très bonne mine,
Les camions sont plein d’café
Les balayeurs cherchent les balais,

IL EST TREIZE HEURES…
MARSEILLE, SE LÈVE, MARSEILLE, SE LÈVE… Ohhh

Les trafanelles vont se raser
Les cagoles sont estramassées,
Les traversins sont fracassés
Les amoureux escagassés,

IL EST TREIZE HEURES…
MARSEILLE, SE LÈVE, MARSEILLE, SE LÈVE… Ohhh

Le pastaga est dans les tasses
Les bistros nettoient leurs terrasses,
Et sur la Cane-Canebière
Au bout l’Vieux Port s’ouvre à la mer,

IL EST TREIZE HEURES…
MARSEILLE, SE LÈVE, MARSEILLE, SE LÈVE… Ohhh

Les banlieusards sont à la gare
Au marché on trie le poupre, le sar,
Marseille du Prado à la Joliette
Les boulangers font des navettes,

IL EST TREIZE HEURES…
MARSEILLE, SE LÈVE, MARSEILLE, SE LÈVE… Ohhh

La Bonne Mère est éclairée
Le Fort Saint-Jean baigne ses pieds,
Le Vélodrome est habité
Toute la nuit toute la journée,

IL EST TREIZE HEURES…
MARSEILLE, SE LÈVE, MARSEILLE, SE LÈVE… Ohhh

Les journaux sont imprimés
Les supporters sont excités,
Le stade va défendre ses couleurs
« L’OM à jamais les premiers »,

IL EST TREIZE HEURES …
MARSEILLE, SE LÈVE, MARSEILLE, SE LÈVE… Ohhh
Allez l’OM !