Une vieille plage de galets, Ornée d’une forêt de bambous,
Ils viennent par le sentier des douaniers, Pour plonger de ses gros cailloux
Elle est si proche de nos maisons, Pour ainsi dire elle est chez nous,
Elle est si belle à chaque saison, Certains s’en trouvent un peu jaloux
OUH BAIE DE CAVALAS ON NE S’EN LASSE
OUH BAIE DE CAVALAS ON NE S’EN PASSE
OUH BAIE DE CAVALAS PETIT PALACE
À LA PLAGE DE GRAVE !
Pendant qu’les mômes s’amusent dans l’eau, À la recherche de bigorneaux,
Sur les blockhaus des combats d’ados, Et des concours de plats du dos
Quand les touristes retournent à la piole, On descend tous au clair de lune,
Des zigous-zigous sur l’épaule, Autour d’un feu qui se consume
OUH BAIE DE CAVALAS ON NE S’EN LASSE
OUH BAIE DE CAVALAS ON NE S’EN PASSE
OUH BAIE DE CAVALAS PETIT PALACE
À LA PLAGE DE GRAVE !
Et quand les mois en R reviennent, On se rassemble pour l’oursinade,
Y’a ceux qui plongent et ceux qui galèrent, On éclate de régalade
Sur cette plage aux mille vertus, Où l’inspiration vient à moi,
Que les regards sous-entendus Libèrent les sens, y’a plus de loi
OUH BAIE DE CAVALAS ON NE S’EN LASSE
OUH BAIE DE CAVALAS ON NE S’EN PASSE
OUH BAIE DE CAVALAS PETIT PALACE
À LA PLAGE DE GRAVE !